verdrag van Montevideo: vrijhandel Latijns-Amerika (ALALC)

Le Traité de Montevideo en 1960 a pour objectif la création d’un marché unique. En 1960, l’Argentine, le

Brésil, le Chili, le Mexique, le Paraguay et l’Uruguay signent le Traité, auxquels s’ajoutent en 1961 la

Colombie, en 1966 le Venezuela et en 1967 la Bolivie. C’est l’Association Latino-Américaine de Libre

Commerce (ALALC).

Ce processus rencontre des difficultés. L’objectif est (trop) ambitieux. Les pays se sont divisés en deux

groupes : les grands pays avec une vision « commercialiste » vont à l’encontre de la vision

« développementaliste » des petits pays. Les gouvernements autoritaires, les conflits, les ambitions

hégémoniques de certains constituent autant d’obstacles à la mise en oeuvre du projet. Le manque d’appui et

d’engagement du secteur privé et l’écartement de la société civile constituent aussi un frein à l’ALALC.

Les résultats sont décevants. L’augmentation des échanges est restée timide. Cependant, il faut souligner la

création d’un système régional efficace de financement et de paiement.

http://coursenligne.sciences-po.fr/2001_2002/options_poitiers/S5parag2.pdf (20030624)