congres socialisten: verdeeldheid inzake houding tegenover oorlogsdreiging

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congres socialisten: verdeeldheid inzake houding tegenover oorlogsdreiging
A Copenhague, le huitième congrès socialiste internationale confirma la puissance du socialisme international. Organisé dans une ville administrée par des élus socialistes, le Congrès s’ouvrit par un défilé grandiose, suivi, « dans la magnifique salle du Palais des concerts, par l’exécution d’une cantate, «écrite spécialement pour le congrès, par l’écrivain socialiste bien connu, le député A.C. Meyer… ».



Défini comme « un congrès de travail pratique » (Jean Longuet), le congrès de Copenhague mit à son actif la discussion et le vote de nombreuses résolutions ayant trait aux relations entre coopératives et partis politiques, au chômage, à la législation du travail, à la peine de mort, à l’unité syndicale, au droit d’asile, etc.



La question la plus grave restait celle de la guerre et de la paix. L’Internationale, à Stuttgart, avait énoncé des principes, il importait maintenant de définir les moyen pratiques de les réaliser. C’était soulever à nouveau le problème de la grève générale, fermement combattue par les sociaux-démocrates allemands.



L’Anglais Keir Hardie, soutenu par le Français Vaillant, présenta un projet définissant la grève générale, en particulier dans les industries de guerre, comme un moyen particulièrement efficace. L’affrontement entre les délégations anglaise et française, d’une part, allemande et autrichienne, d’autre part, n’aboutit à aucune solution, - si ce n’est à renvoyer la question au Bureau socialiste international, chargé de la mieux étudier et de la présenter au prochain congrès prévue à Vienne.



Sous un aspect unanimiste et triomphant, le congrès de Copenhague révélait encore la profonde division tactique et théorique de l’Internationale.

http://www.minkoff-editions.com/histoire/pages/histoire_de_la_iie__internationale.htm (20060924)
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