9 augustus 1982: bomaanslag in joods kwartier Parijs: 6 doden, 22 gewonden

L'enquête s'annonce difficile. Il n'y a pas de revendication, peu de pistes, des témoignages souvent contradictoires. Déjà à l'époque, la France résonnait des soubresauts du conflit au Proche-orient, des luttes opposant Israéliens contre arabes, ou arabes contre arabes. Deux ans plus tôt, un autre attentat avait tué quatre personnes devant une synagogue rue Copernic.
Les regards se dirigent vers le Liban, où l'armée israélienne campe aux portes de Beyrouth. Policiers et magistrats enquêtent à l'étranger, notamment en Allemagne, en Italie. Ils soupçonnent le Fatah-Conseil révolutionnaire d'Abou Nidal, un groupe palestinien dissident de l'OLP.
Mais les investigations ne connaissent pas d'avancée notable, hormis la découverte un jour d'une des armes de l'attentat dans un bosquet du bois de Boulogne, à Paris. Aujourd'hui, l'instruction, menée depuis des années par le juge Bruguière, court toujours.

Vingt ans après, la rue des Rosiers a gardé son âme, son ambiance de carte postale, ses touristes et ses falafels, mais nul n'a oublié l'attentat. Jo Goldenberg a passé la main, mais continue de travailler rue des Rosiers pour la société de produits alimentaires d'Europe centrale qu'il a fondée. Sur la façade du restaurant, une plaque rappelle les victimes du 9 août 1982.

http://www.tf1.fr/news/france/0,,932764,00.html (20031006)