31 januari 1961: Trinquier (colonel FRA) tekent contract om Katangese gendarmes te leiden

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31 januari 1961: Trinquier (colonel FRA) tekent contract om Katangese gendarmes te leiden
Implication de la France (dans l'assassinat de Lumumba):

La position de la France a varié entre le soutien à Tshombe, motivé par les richesses du Katanga, et le principe du maintien des frontières coloniales. Peu avant l'indépendance, le 26 février 1960, Maurice Couve de Murville, ministre des Affaires étrangères tente de faire valoir le droit de préférence de la France sur le Congo qui lui avait été accordé par Léopold II, en échange de la reconnaissance par celle-ci de l'Association Internationale du Congo, contrôlée par le même Léopold II. La France a favorisé l'élimination de Lumumba. En décembre 1960, Jacques Duchemin est conseiller militaire de Tshombe. Fin janvier 1961, le colonel Trinquier, adjoint de Massu à Alger et théoricien de la torture, est en mission au Katanga. Le 31 janvier, le gouvernement Tshombe rédige un contrat d'embauche de Trinquier comme chef de la Gendarmerie katangaise. Mais Bruxelles ne tolère pas cette intrusion dans son arrière-cour. Ce n'est qu'après la réduction du cadre belge sous la pression de l'ONU que Trinquier organisera la force armée katangaise avec le commandant Roger Faulques, autre tortionnaire en Algérie, et Bob Denard. Pierre Dabezies, membre du cabinet de Pierre Messmer, ministre de la Défense, suivait le dossier Katanga. Le Congo de Fulbert Yulu est par ailleurs utilisé comme base avancée.

Sources :

Ludo De Witte, L'assassinat de Lumumba, Karthala, 2000, page 158-159, 223-277; Pierre Péan, L'homme de l'ombre, éléments d'enquête autour de Jacques Foccart, l'homme le plus mystérieux et le plus puissant de la Vème République, Fayard, 1990, page 297-302.

http://perso.wanadoo.fr/jacques.morel67/ccfo/crimcol/node15.html (20030628)
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